Terrapolis
A l’écoute des choses terrestres
Le travail Barbara Salomé Felgenhauer exprime tout le désarroi de l’artiste par rapport à l’absence de modes d’écoute comme d’outils d'interprétation des messages contenus dans les manifestations du cosmos. Langage sonore indéchiffrable des mouvements tectoniques, signes graphiques dans les roches et éléments végétaux, décompositions organiques et réactions chimiques, infimes mouvements millénaires et déplacements stellaires…
Bien consciente des limites de l'interprétation anthropocentrée des phénomènes physiques, elle en documente la poésie tout en acceptant de se défaire de toute posture analytique. Elle est simplement en présence, dans une posture d’accueil et d’écoute. Patiente, silencieuse, elle archive ces manifestations mystérieuses pour un usage futur.
En miroir, une autre part de son travail explore des méthodes de quête de sens dans ces phénomènes terrestres. Elle tisse ainsi le lien entre symbolisme, science et occultisme afin de faire émerger un message, peut-être, celui de notre planète.
Le travail Barbara Salomé Felgenhauer exprime tout le désarroi de l’artiste par rapport à l’absence de modes d’écoute comme d’outils d'interprétation des messages contenus dans les manifestations du cosmos. Langage sonore indéchiffrable des mouvements tectoniques, signes graphiques dans les roches et éléments végétaux, décompositions organiques et réactions chimiques, infimes mouvements millénaires et déplacements stellaires…
Bien consciente des limites de l'interprétation anthropocentrée des phénomènes physiques, elle en documente la poésie tout en acceptant de se défaire de toute posture analytique. Elle est simplement en présence, dans une posture d’accueil et d’écoute. Patiente, silencieuse, elle archive ces manifestations mystérieuses pour un usage futur.
En miroir, une autre part de son travail explore des méthodes de quête de sens dans ces phénomènes terrestres. Elle tisse ainsi le lien entre symbolisme, science et occultisme afin de faire émerger un message, peut-être, celui de notre planète.
Léone Drapeaud
